Plus de 250 participants et près de 50 intervenants étaient présents pour assister et prendre part aux 6 tables rondes et 4 ateliers prévus pendant la conférence, dans le but de renforcer et approfondir le développement de l’économie sociale en Europe du sud-est, qui inclut la Slovénie, la Croatie, la Grèce, la Bosnie-Herzégovine, le Monténégro, la Serbie, le Kosovo, l’Ancienne République Yougoslave de Macédoine, l’Albanie, la Roumanie et la Bulgarie.

Deux jours de discussions pour aborder au prisme de l’économie sociale diverses problématiques, parmi lesquelles la promotion de l’Union européenne, de l’inclusion sociale, de la création d’emplois et de la gouvernance « bottom-up ». Ainsi la cérémonie d’ouverture a-t-elle été rapidement suivie d’une première table-ronde dressant préalablement à toute discussion l’état des lieux de l’économie sociale en Europe. D’autres ont par la suite notamment traité de l’impact social de l’innovation sociale et des investissements dans l’économie sociale ou du cadre législatif à adopter pour favoriser celle-ci. Les différents ateliers ont eux porté sur un dispositif d’accompagnement aux migrants en régions adriatique, ionique et centrale, sur la manière dont les projets d’entreprises sociales doivent être soutenus, sur les bonnes pratiques en matière de gouvernance partenariale et sur des outils « accélérateurs d’impact social ».

Ont été formulées en conclusion un certain nombre de recommandations. Se dégageait notamment au terme des débats la nécessité d’adopter une approche à la fois « top down » et « bottom-up », promouvant la gouvernance partenariale, et d'insister sur la responsabilité des décideurs politiques pour identifier et anticiper les besoins des entrepreneurs sociaux.