La valorisation et la validation de l'expérience non formelle et informelle : une solution pour le marché de l'emploi européen ?
Notes d'analyse, Affaires sociales, mai, 2009
Un des concepts phares développé depuis quelques années, est celui de la formation tout au long de la vie. Et avec la crise sociale qui se profile, son utilité apparait avec plus d'acuité. L'idée derrière ce concept est que les gens acquièrent des compétences et des connaissances tout au long de leur vie, et que ces dernières peuvent être utilisées dans le cadre professionnel. L'apprentissage n'est pas compris comme un processus fixe et limité dans le temps, mais plutôt comme une évolution. L'acquisition de compétences durant sa vie professionnelle ou sa vie personnelle, est un des aspects de l'éducation tout au long de la vie. Et le but de la validation de l'expérience non-formelle et informelle est de reconnaître et de valoriser sur le marché du travail, des compétences et des aptitudes acquises dans des contextes autres que l'éducation formelle. L'idée est par exemple, de faire valoir une expérience bénévole ou une expérience sportive comme entraîneur d'une équipe de football amateur, dans la recherche d'un emploi. S'ajoute à cette question l'intégration du marché du travail européen, et l'éducation tout au long de la vie s'inscrit dans ce contexte. L'expérience développée en dehors de l'éducation et de la formation formelle est certes invisible, mais elle donne des résultats.
Mais la validation et la valorisation des acquis de l'expérience non formelle et informelle, sont-elles une solution viable pour répondre aux difficultés présentes sur le marché du travail ?