Nations unies et COP21 : quel pouvoir d’action pour sauver le climat ?
Après des années de climatosceptisme, de discordes et de polémiques, l’ensemble de la classe politique internationale semble enfin admettre la nécessité d’agir contre le réchauffement climatique. Mise en place à l’initiative des Nations unies, la COP21 doit consacrer cette prise de conscience en un accord contraignant. Sans quoi les ambitions resteront lettre morte. Dans cette nouvelle Note d’analyse, POUR LA SOLIDARITÉ identifie les mécanismes d’action dont dispose l’ONU pour influer sur les négociations.
La lutte contre le réchauffement climatique s’impose désormais à nous. Déjà perceptible dans plusieurs régions du monde – le plus souvent, des régions n’ayant que très peu contribué à la hausse des températures – le réchauffement climatique menace les équilibres géopolitiques mondiaux. En cause ? Des inégalités criantes entre les responsables du réchauffement et les victimes.
La multiplicité des aspects sociétaux qu’englobe le climat décuple le nombre de responsabilités que les agences onusiennes doivent assumer, rendant disparates les objectifs établis. Dès lors, la coordination des négociations par les Nations unies s’avère un exercice diplomatique de haut vol.
Au regard du contexte actuel, les craintes sont nombreuses quant à la possibilité d’échec. Dans cette perspective, cette Note d’analyse tente de discerner les freins et les leviers dont disposent les Nations unies pour s’assurer que la communauté internationale traduise ses engagements climatiques en une réalité.