De l'égalité des genres à l'orientation sexuelle : continuons le combat ! Newsletter Diversité 05/2016
Violences partout, impunité nulle part ! Depuis l’affaire française de harcèlement sexuel présumé par le responsable politique Denis Baupin, les voix s’élèvent contre les situations de harcèlement et de violence basées sur le genre.
Si les violences dans l’espace public ou le monde du travail sont dénoncées, les violences domestiques restent encore trop souvent dans l’ombre. Aujourd’hui en Europe, 1 femme sur 3 est victime de violences physiques ou sexuelles. Perpétrées au sein du foyer, elles ont un impact sur tous les aspects de la vie quotidienne des victimes et de leur entourage. L’environnement professionnel, où nous passons la majeure partie de notre temps, peut alors être utilisé comme un espace d’écoute et de soutien pour les victimes.
Le 16 juin prochain, la conférence européenne « Entreprises engagées pour un changement sociétal – Stoppons les violences de genre ! » rassemblera entreprises, responsables politiques, représentant-e-s syndicaux, ONG, etc. de toute l’Europe pour venir discuter du rôle des acteurs privés dans la lutte contre ce fléau. Soyez au rendez-vous !
En matière de discriminations en général, les rendez-vous ne manquent pas. Ce printemps, les marches des fiertés LGBT+ fleurissent en Europe. Le 14 mai dernier, c’est Bruxelles qui s’est parée du drapeau arc-en-ciel avant sa voisine, Paris, où la fête est prévue le 2 juillet prochain. Anticipant la Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie le 17 mai, l’ILGA a publié au début du mois sa Rainbow Map, dressant l’état des lieux des droits LGBT+ en Europe, et mettant en lumière une fracture claire entre le Nord-Ouest et le Sud-Est du continent.
POUR LA SOLIDARITÉ - PLS a choisi de consacrer cette newsletter à l’avancée des droits des personnes LGBT+ en Europe. En Belgique, Patrick Charlier, directeur de l’UNIA, est fier de sa place parmi les pays les plus avancés sur le sujet mais rappelle qu’il reste du chemin à parcourir : « L’homosexualité est tolérée mais pas encore acceptée. »
Solidairement vôtres,
Françoise Kemajou et Denis Stokkink