Le terme « national-populiste » est régulièrement utilisé pour désigner certains partis politiques européens en raison de leurs caractéristiques communes. Parmi celles-ci, un nationalisme exacerbé, une tendance à la xénophobie et à l’islamophobie, ou encore une hostilité à l’égard de l’immigration, autant d’éléments qui contreviennent clairement aux valeurs européennes. Pourtant, ces idées non seulement inspirent certains partis « traditionnels », mais influencent également l’ensemble de l’Union européenne.

Si plusieurs cas concrets illustrent cette contamination, l’exemple le plus marquant réside sans doute dans la crise des réfugiés, en particulier la manière dont l’UE a géré cette crise. Au lieu d’être une terre d’accueil pour les femmes et les hommes qui fuyaient les horreurs de leurs pays, l’UE a choisi de mener une politique « d’Europe forteresse », s’alignant ainsi sur une position national-populiste, au mépris des valeurs à la base de l’Europe.

Mais pour endiguer la vague national-populiste, le silence, l’indignation ou le suivisme ne constituent pas des réponses suffisantes, satisfaisantes ou dignes de l’UE. Dans cette Note d’analyse, PLS propose de changer de cap en s’attaquant aux racines du mal. Au final, contre le national-populisme, les valeurs fondatrices de l’UE, aujourd’hui menacées, ne représenteraient-elles pas la meilleure arme ?