... « - Très bien. Nous cherchons un stagiaire en urgence. Pouvez-vous venir vous présenter aujourd’hui ?
- Pas de problème. J’arrive tout de suite.
[…]
- Bonjour, je suis M. X, originaire du Maroc, suis ravi de cette opportunité. Merci de me recevoir si rapidement.
- Euh… désolé M. X mais la place vient d’être prise.
- Mais… je suis venu aussi vite que possible. Je ne comprends pas !
- Désolé… »

Des situations de discriminations à l’embauche aussi brutales, même pour des postes de stagiaires, se produisent tous les jours ! Chef/fe/s d’entreprise, vous demandez à rencontrer des candidat/e/s motivé/e/s, bien formé/e/s, mobiles, flexibles, disponibles… Et pourtant, bien qu'encadrés par des chartes de la Diversité, vos recrutements se trouvent trop souvent entravés par ce que l’on appelle communément des préjugés !

La Belgique est l'un des pays d'Europe où l'écart entre le taux de chômage des nationaux (10%) et celui des étrangers (22%) est le plus important. Au niveau de l'Union européenne, cet écart moyen passe de 9,9% à 15,6% (OCDE, 2012).
 
Qu’attendons-nous pour bousculer les méthodes de recrutement ? Qu’attendons-nous pour faire tomber les préjugés ?
 
La participation au marché du travail est un levier essentiel du processus d’intégration des migrants et de leurs enfants dans la société d’accueil. C’est pourquoi le think & do tank POUR LA SOLIDARITÉ travaille à des solutions concrètes d’inclusion sociale - notamment par l’emploi - qui répondent aux besoins de nos sociétés. Ces outils sont au service de tous les acteurs socioéconomiques et disponibles sur notre Observatoire européen de la Diversité. Il ne reste qu’à s’en saisir ! 

Solidairement vôtres,

Françoise Kemajou et Denis Stokkink