Une femme sur trois en Europe, comme en Belgique, est, a été ou sera victime de violence au cours de sa vie. Un chiffre répété inlassablement par les activistes toute l’année et par les médias traditionnels à l’approche du 25 novembre.

Si les associations de terrain travaillant à l’accueil des victimes de violence domestique assurent un accompagnement quotidien pour sortir du cycle de la violence, et ce malgré le manque de moyens de plus en plus criant, tous les acteurs en contact avec de potentielles victimes ne jouaient pas encore leur rôle !

C’est aujourd’hui chose faite avec 17 premières entreprises privées, sociales, mais aussi services publics et ONGs qui s’engagent à travers la signature d’une Charte à soutenir, à leur niveau, leurs employé-e-s victimes de violence conjugale.

Parmi les signataires : la coopérative SMart, Ethias, le Service public régional de Bruxelles-SPRB, Amnesty, ACTIRIS, ENGIE Electrabel, SPIE, l'ONEM, la Centrale de services à domicile-CSD, la Mission locale de Bruxelles-Ville, la Commune de Woluwe-Saint-Lambert, l'Office francophone de la formation en alternance-OFFA, le SPF Affaires étrangères, Bruxelles Fiscalité, FOR.E.T. asbl, DIESIS et POUR LA SOLIDARITÉ.

La matinée du 23 novembre l’a montré, les acteurs du monde du travail ont une réelle volonté à s’engager, mais ne bénéficient pas toujours des outils et informations adéquates. Le réseau CEASE, coordonné en Belgique par PLS entend leur apporter des éléments de réponses à travers un kit de sensibilisation et de formation à ces thématiques.

L’objectif du réseau est un idéal atteignable : favoriser des environnements de travail sécurisant, non-jugeant et soutenant leur personnel confronté à de la violence dans la sphère privée.

Solidairement vôtres,

Anna, Françoise, Pauline et Denis