Le système public suédois des retraites au prisme de la méthode ouverte de coordination : identification d'une « bonne pratique »
Notes d'analyse, Affaires sociales, février, 2014
Dans ce nouveau Working Paper, Pour la Solidarité se penche sur le système public suédois des retraites au prisme de la méthode ouverte de coordination.
Les États membres de l'UE participent actuellement dans le cadre d'une méthode ouverte de coordination à un échange de bonnes pratiques dans le secteur des retraites publiques. Depuis une dizaine d'années, les institutions européennes publient des recommandations exhortant les États membres à mener certaines réformes structurelles pour assurer à la fois la viabilité économique et la mission sociale de leurs systèmes de retraites respectifs.
Dès les premières années de sa mise en œuvre, le système suédois des retraites, entièrement réformé par la loi du 8 juin 1998, est considéré, notamment par la Commission européenne, comme un véritable modèle, un exemple à suivre pour tout État souhaitant mettre en place un système viable de retraites en Europe. Une comparaison entre le système suédois et les publications des instances européennes permettent d'en expliquer les raisons.
En premier lieu, sont présentés les objets de l'analyse à savoir le système public des retraites en Suède, la méthode ouverte de coordination et la MOC-Retraites. Par la suite, sont exposés le clivage socio-économique de la MOC, ainsi que les recommandations de l'Union européenne. Enfin, l'adéquation entre les recommandations européennes et le système suédois et l'identification de ce dernier comme une "bonne pratique" à appliquer sont soulignées.