L’accès et le maintien à l’emploi sont indispensables à l’émancipation des femmes confrontées aux violences conjugales qui, rappelons-le, touchent 1 femme sur 4 en Europe. L’autonomie financière, tout comme l’accompagnement par une entreprise sensibilisée et formée aux problématiques des victimes, sont des éléments clés permettant aux individu·e·s de maximiser les chances de sortir du cycle des violences.

Conscients du rôle positif que peut jouer l’emploi dans la (ré)insertion des femmes qui font, ou qui ont fait, face aux violences conjugales, les partenaires de ACTIV ont réfléchi à la manière de renforcer les synergies entre les mondes de l’entreprise, de l’associatif et de l’insertion socioprofessionnelle pour répondre aux besoins directs exprimés par ces femmes. La conférence finale du projet avait pour objectifs de présenter les résultats du projet, mais également d’échanger sur les synergies possibles des acteur·rice·s impliqué·e·s dans le retour à l’emploi des femmes confrontées aux violences conjugales.

Retour sur la conférence

Après un mot de bienvenue réalisé par Françoise Kemajou, codirectrice de PLS, Nicolas Belkacemi, attaché à l’Institut belge pour l’égalité des femmes et des hommes, a présenté l’état d’avancement du Plan national de lutte contre les violences basées sur le genre lancé en 2020. Cette présentation mettait l'accent  sur l’implication de la société civile dans l’élaboration et l’exécution du plan, et l'importance d'inclure tous les acteur·rice·s, dont les entreprises, dans la lutte contre les violences de genre.

Après ces interventions, Gwendoline Faravel, ancienne victime de violences conjugales et aujourd’hui paire-aidante pour l’association Brise le Silence, a partagé son témoignage émouvant avec l’audience. Les partenaires du projet, Betsy Vivegnis, chargée de projet chez PLS, et Lina Ruiz, chargée de projet chez CEPS, ont ensuite partagé les résultats du projet et ont démontré l’importance de la collaboration entre les différents acteur·rice·s dans ce parcours de (ré)insertion en illustrant leurs propos par une pratique inspirante : Sarah Marin, de la Mission Locale de Bruxelles-ville a présenté le programme d’accompagnement des survivantes Nouveau Départ.

La suite de la conférence a été consacrée à un échange entre différent·e·s acteur·rice·s engagé·e·s dont Meriem Manseri, assistante sociale à la maison d’accueil de la Rue Verte, Muriel Simon, consultante en diversité à Actiris, Isabelle Colinet est Directrice de Maxinet, entreprise membre du réseau CEASE, Graciela Murga, responsable de l’Égalité des chances à la commune de Woluwe-Saint-Lambert, commune membre du réseau CEASE.

Les participant·e·s ont ensuite pris part à l’activité de networking lunch organisée dans le but de développer de nouvelles rencontres et collaborations entre différent·e·s acteur·rice·s.

Pour plus de détails sur cette rencontre et les échanges, consultez le compte rendu.