TÉLEX POUR LA SOLIDARITÉ 03/2020 - Désormais on se lève et on marche !
Nouvelle Commission européenne, nouveau Parlement, nouvelles politiques qui annoncent une mise à l’agenda des sujets sur lesquels PLS et ses partenaires travaillent depuis plusieurs années : la transition écologique dont l’économie circulaire, l’impact du numérique sur la mutation de l’économie, les nouvelles formes d’insertion socioprofessionnelle de publics vulnérables, l’agriculture urbaine, l’alimentation durable…
Au-delà de notre satisfaction à tous et toutes, il faut reconnaître que le nerf de la guerre –le cadre financier pluriannuel (le budget européen)– reste pour l’instant suspendu au résultat d’un rapport de forces entre différents États membres de l’UE : ceux en faveur d’un budget ramené à 1% du revenu national brut (RNB) européen contre « les amis de la cohésion » (17 pays) qui soutiennent un montant de 1,07% ou même le Parlement européen qui prône 1,11%.
Quel impact l’issue de ces discussions peuvent-elles avoir sur nous, humbles acteurs de terrain ? La diminution de notre capacité de réflexion, d’innovation, d’inspiration face à d’inédites communautés de pratiques, de création de nouveaux outils qui répondent aux besoins du plus grand nombre ! Pour le dire autrement, déclin de notre tentation de transformer durablement ce modèle social et économique, souvent pris pour acquis, héritage de batailles collectives forcenées démarrées bien avant l’après-Guerre et qui reste ce qui nous a permis de « moins mal » traverser les crises de ce début de XXIe siècle.
Alors si certains pays européens tentent de construire un rapport de forces favorable à la mise en œuvre de nouvelles politiques que nous avons plébiscitées, nous acteurs de terrain devons faire de même et agir ensemble, d’une seule voix pour peser plus, mieux et sans ambiguïté sur les décisions.
Il est plus que temps de bâtir ce rapport de forces indispensable à l’obtention d’un horizon dans lequel nos actions auront l’impact dont nous rêvons.
Rejoignons-nous !
Solidairement vôtres,
Françoise Kemajou et Denis Stokkink