Économie sociale, secteur culturel et créatif : vers une nouvelle forme d’entrepreneuriat social en France
Le secteur culturel et créatif s’inscrit souvent dans le modèle d’entreprise sociale, puisque l’objectif premier de ses productions n’est pas la recherche de profit mais la création artistique, et car il partage de nombreux points communs avec ce modèle. En quoi culture et économie sociale sont-elles liées et comment faire de cette alliance un moteur pour le développement des territoires français ? PLS et SMart tentent de répondre à ces questions dans ce Cahier.
Cette publication vise à souligner les croisements entre la culture et l’économie sociale mais aussi et surtout à mettre en évidence - par le biais de bonnes pratiques et de recommandations - des moyens concrets pour développer des projets culturels et artistiques inscrits dans l’économie sociale, afin de répondre aux besoins des territoires dans une logique de transition économique, sociale et environnementale.
Les secteurs de la culture et de l’économie sociale sont tout d’abord définis en première partie du Cahier, en fonction du rôle qu’ils peuvent jouer dans la transition en France. Après une mise en contexte théorique, cette partie aborde les croisements entre culture et économie sociale à travers les caractéristiques qui les unissent mais aussi les enjeux de ce rapprochement, tant d’ordre économique que technologique ou social. Sandrino Graceffa, responsable de la plus grande entreprise sociale et culturelle belge « SMart », complète également cette analyse en partageant à travers une interview sa vision des enjeux liant l’économie sociale au secteur culturel et créatif.
La deuxième partie de cette publication est quant à elle consacrée aux politiques publiques en matière d’économie sociale et de culture, et surtout à des bonnes pratiques démontrant l’impact de la culture sur le développement local et l’innovation, ou décrivant des projets culturels menés sous la forme d’entreprise sociale. Il s’agit de politiques et bonnes pratiques européennes (II.1 et II.2) puis françaises (II.3).
Une série de recommandations sont enfin présentées en conclusion, pour un rapprochement effectif entre le modèle d’entrepreneuriat alternatif et la culture, afin de faire de cette dernière un secteur économique porteur d’innovation sociale, créateur d’emplois et facteur de cohésion sociale en France et en Europe.
Consultez également le cahier Économie sociale, secteur culturel et créatif : vers une nouvelle forme d’entrepreneuriat social en Wallonie.