Les clusters d’innovation sociale : analyse et bonnes pratiques européennes
L’entrepreneuriat social, basé sur une activité économique viable répondant à des besoins sociaux et environnementaux, fait l’objet d’un véritable engouement. Pourtant, les structures qui décident d’entreprendre autrement manquent souvent de ressources pour innover et mener leurs activités dans de bonnes conditions. PLS souligne dans cette note que les clusters représentent un écosystème idéal pour favoriser leur développement.
Les initiatives en faveur de l’innovation sociale fleurissent un peu partout en Europe. Parallèlement à ce mouvement, les interrogations sur les modes de structuration des acteurs qui décident d’innover, et notamment les entreprises sociales, sont plus que jamais d’actualité.
Dans ce contexte propice à la clusterisation et aux nouvelles formes d’entrepreneuriat, force est de constater que les clusters d’innovation sociale peinent à émerger et à mobiliser les décideurs européens. Ces types de clusters regroupent une diversité de réalités, si bien qu’ils sont approchés de façon large dans cette publication, comme tout regroupement géographique d’organisations – essentiellement de l’ESS mais pas seulement - réunies autour d’un objet social ou environnemental.
Ces écosystèmes ouverts et créatifs, qui reposent sur un espace commun de normes et de valeurs, facilitent les coopérations, permettant ainsi de mobiliser idéalement des compétences et de déployer une stratégie plus puissante pour innover et progresser dans la résolution de problèmes sociaux.
En plus d’apporter des réponses innovantes aux besoins de proximité exprimés dans les territoires, les clusters sont aussi porteurs d’un nouveau paradigme de l’organisation socio-économique plus coopératif et durable et basé sur une manière alternative de produire, consommer, innover, travailler. Ils s’inscrivent pleinement dans les réflexions actuelles autour de l’économie collaborative et de la transition écologique.
Ces structures ont par conséquent besoin d’être davantage développées et soutenues en Europe. Les acteurs privés et publics peuvent pour cela s’inspirer des bonnes pratiques existantes pour le moment dans les États membres, mises en valeur dans cette note par des encadrés illustratifs rythmant sa lecture.